Il fut évidemment multiple.
Sur le plan de la fréquentation, et pour l’ensemble du festival, nous avons établi une moyenne de 25 spectateurs par jour, ce qui est tout à fait honorable en la circonstance (1200 spectacles quotidiens), et cela en dépit des divers avatars auxquels nous avons dû faire face.
Au-delà des chiffres, les retours du public que nous avons eus ont souvent été bons et encourageants.
Stress, tensions répétées, ambiance "agressive" de ce festival si particulier : les corps ont souffert, les esprits aussi. Ajoutons à ça un travail de médiatisation en amont qui n'avait pas été bien fait, et un éloignement géographique de notre logement qui nous a conduits à de multiples déplacements quotidiens. Autant de paramètres à méditer, et de leçons à tirer pour l’avenir.
Quoi qu’il en soit, cette expérience aura donné un grand coup d’accélérateur aux apprentissages de chacun : sur soi, sur l’autre, sur ce monde, sur ce métier ; sur le chemin restant à parcourir… Sur la valeur de notre histoire, sans doute, aussi. Sur ce qu’elle nous a permis de vivre. Et l’envie d’aller plus loin, encore, ensemble.